Prioriser les cas IA à fort potentiel avec le framework VOTAC
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Il y a quelques années encore, l’intelligence artificielle (IA) n’était qu’un outil d’assistance. On lui posait une question, elle proposait une réponse. Impressionnant, certes. Mais limité.
Aujourd’hui, ce modèle est dépassé.
L’IA n’attend plus vos instructions. Elle anticipe, agit, produit. En toute autonomie.
C’est l’émergence de ce que l’on appelle l’IA agencielle : une intelligence artificielle qui n’est plus seulement conversationnelle, mais opérationnelle.
Ces agents sont conçus pour accomplir des tâches complexes, parfois longues, en s’appuyant sur un enchaînement logique d’actions. Et surtout, sans supervision humaine constante.
Prenons l’exemple de Perplexity Labs, autrefois simple moteur de recherche. Il est désormais capable de :
Tout cela sans avoir à écrire une seule ligne de code.
Ces nouveaux agents ne se limitent pas à interpréter des consignes. Ils planifient des séquences, itèrent, s’adaptent en temps réel.
Ils peuvent :
Des outils comme Gemini (Google) ou Operator (OpenAI) s’intègrent déjà dans les environnements de travail :
Nous ne sommes plus dans l’expérimentation. Ces usages sont déjà opérationnels.
Le modèle Claude 4 Opus, développé par Anthropic, illustre parfaitement la montée en puissance de ces agents.
Il se distingue par sa capacité à :
Claude 4 est capable de créer sa propre mémoire de travail, la structurer, y revenir, et progresser dans ses tâches avec rigueur.
C’est un changement de paradigme : on ne parle plus d’assistance, mais de collaboration entre humains et intelligences autonomes.
L’étape suivante, déjà amorcée, consiste à confier la coordination d’autres agents à un agent chef d’orchestre. Des “agent bosses”.
Ce que ces systèmes seront bientôt capables de faire dépasse largement le périmètre actuel de l’automatisation.
Ces évolutions ne sont plus du domaine du laboratoire. Des entreprises comme Blitzy ou Super Intelligent en font déjà une réalité industrielle.
Ce basculement technologique s’accompagne d’une transformation du monde professionnel — rapide, massive, parfois brutale.
Selon Dario Amodei, CEO d’Anthropic, 50 % des postes juniors vont disparaître dans les cinq prochaines années.
Et les chiffres lui donnent raison :
Pourquoi ce recul massif ? Parce que nous sommes entrés dans l’ère de l’IA agentique :
Une seule personne équipée de bons agents IA peut désormais remplacer une équipe de 10 collaborateurs.
Et les entreprises s’adaptent :
La valeur se déplace : des tâches d’exécution vers des tâches de supervision, de pilotage, d’orchestration.
Pour les organisations comme pour les individus, l’enjeu n’est plus d’explorer l’IA, mais de l’intégrer concrètement dans les pratiques de travail.
Cela nécessite de :
C’est un risque pour les structures figées, mais une opportunité majeure pour celles qui savent se réinventer.
L’agent IA ne remplace pas seulement des tâches. Il transforme la chaîne de valeur.
L’IA agencielle marque une rupture aussi radicale que l’arrivée du web ou du smartphone.
Elle modifie en profondeur :
Nous devons dès aujourd’hui préparer nos équipes, nos métiers, nos outils à cette nouvelle réalité.
Les entreprises qui sauront s’approprier ce levier auront une avance décisive. Elles créeront plus de valeur, plus vite, avec moins de ressources.
L’intelligence artificielle n’est plus simplement un partenaire de travail.
Elle est devenue un moteur autonome de production.
Et cela change tout.
Nous croyons en un nouveau modèle de consulting où l’excellence commence par l’écoute, le partage et une vraie vision